1939, repli des oeuvres du Louvre au château de Chambord
Notre événement commence à Paris, au musée du Louvre.
L’aube s’est à peine levée que la cour du Louvre s’anime d’un ballet silencieux mais déterminé. Couché sur le papier depuis le milieu des années 30, le plan d’évacuation des œuvres du plus grand musée du monde commence.
Depuis 1933 le spectre de la guerre plane à nouveau. Alors, en coulisses, les conservateurs ont planifié la mise à l’abri les trésors de la nation.
5 446 caisses contenant les joyaux du Louvre sont chargées dans 199 camions, direction onze lieux secrets, éparpillés aux quatre coins de la France. À l’intérieur ? Des chefs-d’œuvre inestimables, des siècles d’art et d’histoire emballés dans le silence et la poussière.
Les destinations sont soigneusement choisies : Valençay, Fougères-sur-Bièvre, Cheverny… Des châteaux loin des routes, loin des villes, à l’abri des bombes mais aussi de l’appétit vorace des conquérants désireux de constituer la plus grande collection d’œuvres de tous les temps. Le projet mégalomaniaque du Sonderauftrag Linz doit passer par le pillage de l’Europe conquise.
Le château de Chambord devient l’un des refuges les plus précieux. Là, entre ses murs épais, sont accueillis des toiles et sculptures parmi lesquelles Marie-Antoinette à la rose d’Élisabeth Vigée Le Brun, La Dame à la licorne, Apollon vainqueur du serpent Python de Delacroix, ou encore Madame de Pompadour par Quentin de La Tour, et même pour quelques mois : la Joconde.
Retour aujourd’hui avec Cédric Delaunay sur le plus grand sauvetage des œuvres d’art françaises au château de Chambord.
Un podcast animé par Cédric Delaunay, professeur agrégé d'Histoire et Eric Labayle, historien, auteur et conférencier.
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