Humains et animaux sauvages : Ă©viter les lieux communs ?
Ours, loups, renards, lynx, bouquetins, sangliers, sans parler des oiseaux, insectes et
amphibiens… Les habitats de tous ces animaux ont Ă©tĂ© bouleversĂ©s par les activitĂ©s humaines, de l’agriculture Ă l’urbanisation en passant par les loisirs. En France, comme ailleurs, les animaux sauvages n’ont plus guère « lieux » d’être. ProtĂ©gĂ©s ou rĂ©introduits pour pallier l’effondrement de la biodiversitĂ©, ils continuent de se heurter Ă des milieux dĂ©jĂ occupĂ©s, oĂą leur prĂ©sence crĂ©e de nouveaux conflits de voisinage. Au plus près des humains, des cheptels ou des cultures, ils sont accusĂ©s de maints dĂ©gâts, attaques et transmissions de maladies. Le sort rĂ©servĂ© Ă ces fauteurs de troubles Ă©conomiques, politiques et/ou sanitaires ? Bien souvent effarouchements ou abattages. Un constat qui, pour les uns, doit amener Ă rĂ©flĂ©chir Ă de nouvelles modalitĂ©s de cohabitation quand d’autres prĂ´nent la coexistence voire un Ă©loignement radical, une remise Ă distance de ces animaux au sein de territoires exclusivement dĂ©diĂ©s.  Alors, entre prĂ©sence humaine et faune sauvage, y a-t-il une bonne distance, ni trop proche, ni trop lointaine ?Â
Table ronde suivie d’un débat avec le public, avec Béatrice KREMER-COCHET, membre du conseil d’administration de l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) et coautrice avec Gilbert Cochet de « L’Europe réensauvagée » (Actes Sud, 2022) ; François MOUTOU, vétérinaire et épidémiologiste, ancien directeur adjoint du
laboratoire SantĂ© animale de l’ANSES ; Ruppert VIMAL, gĂ©ographe, UniversitĂ© de Toulouse-Jean Jaurès (GEODE-CNRS) et JoĂ«lle ZASK, philosophe et notamment auteure de Zoocities (Premier Parallèle, 2020) et de Face Ă une bĂŞte sauvage (Premier Parallèle, 2021).Â
Une rencontre coanimĂ©e par Lucie Gillot (MAA-INRAE) et Marina LĂ©onard (Quai des Savoirs)Â
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