Dilecta la renaissance
Pour ce chapitre 99, je rencontre dans nos bureaux à Aix-en-Provence, Eric Vanhaverbeke qui a été l’artisan de la renaissance de la marque de vélos Dilecta.
Curieuse coïncidence du calendrier car il y a exactement 3 ans de cela, j’avais testé pour le magazine Cyclist le premier vélo de la marque, tout juste sorti des ateliers de fabrication de Cyfac. Ce vélo jaune, qui reprenait la couleur des anciens coursiers fabriqués autrefois, était baptisé « Le Blanc », en mémoire à ses origines. Ce premier vélo, avec son cadre en acier et porteur de quelques symboles du passé, marquait ce nouveau départ. Le challenge d’Eric était énorme : faire revenir au devant de la scène une marque oubliée depuis plus d’un demi siècle.
Dans cet entretien, que vous Ă©couterez jusqu’au bout j’espère, vous dĂ©couvrirez comment on peut souffler sur des braises Ă©teintes depuis les annĂ©es 60 pour faire Ă nouveau jaillir le feu de la passion. Il faut une volontĂ© de vrai passionnĂ© pour relancer, sans l’apport de gros investisseurs, une marque et la replacer dans l’air du temps en gardant l’esprit de ce qu’elle a Ă©tĂ© dans le passĂ©. Cet exercice difficile est rĂ©ussi pour Dilecta, alors que d’autres marques, plus cĂ©lèbres pourtant, patinent encore pour Ă©merger par de loures stratĂ©gies marketing, sur un marchĂ© oĂą il y a foule. Les vĂ©los Dilecta en acier sont rĂ©ussis et le modèle gravel « Forçat » qui Ă suivi le modèle route « Le Blanc » est apprĂ©ciĂ© par tous ceux qui l’ont acquis.Â
En 2024 la marque va commercialiser un modèle en aluminium qui va dĂ©mocratiser sa gamme gravel. Avec un prix de dĂ©part Ă 3000 €, plus de clients auront accès Ă un vĂ©lo Dilecta toujours produit en petite sĂ©rie et montĂ© dans les ateliers d’Aix-en-Provence. Â
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