Un nomade moderne

Pour ce Blabla 179 je reçois Maximilian Schnell. Pendant 10 ans, il a toujours eu le cul entre deux chaises, pas vraiment voyageur au long cours, n’ayant jamais envisagé un tour du monde, ni jamais définit un début et une fin de parcours. Il n’est pas non plus un ultra-cycliste, car il n’aime pas rouler de nuit et il n’a jamais adhéré aux courses avec un numéro sur le cadre.

Il fait partie de ces gens sans toit qui réduisent leur vie à ce qu’un vélo peut transporter. Il applique cette pratique à l’extrême, jamais plus de 12 nuits au même endroit…

Il a eu la chance d’avoir un corps résistant, jamais de blessure majeure, jamais d’inflammation durable. Sa jeunesse l’a aidé dans sa quête de nomadisme, lui permettant de parcourir jusqu'à 40 000 km dès la première année de ce mode de vie.

Pour lui, l’instinct a précédé la science, l’apprentissage en roulant a précédé l’instruction, la pratique a précédé la théorie et, enfin, le bon sens a précédé la folie apparente.

Il aime se définir comme un « Ultra Nomade »… Écoutons Max qui aujourd'hui, après 10 ans de nomadisme, pose ses sacoches en Italie, sans lâcher son envie de sauter sur son vélo.

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