Le jeûne intermittent engendre-t-il une augmentation des risques cardiovasculaires ?
Récemment, une étude autour du jeûne intermittent a défrayé la chronique. Elle mettait en lien la pratique du jeûne et l'augmentation de 91% du risque de décès cardiovasculaire. Que faut-il en penser ? Réponse avec Charlotte Jacquet.
Jeûne et risque cardiovasculaire
Selon Charlotte, cette étude comporte de nombreux biais. Tout d'abord, on ne sait pas ce que les participants ont mangé, ni même leur mode de vie. Par ailleurs, tout était autodéclaratif, donc sans aucun contrôle. A ce jour, il n'existe pas de données fiables liant le jeûne intermittent à un risque cardiovasculaire accru. D'autant que le fait de consommer trois repas par jour est un concept purement sociétal. Il n'y a aucun fondement scientifique solide permettant d'attester que nous avons besoin de respecter ce rythme.
Les bonnes pratiques pour la santé
Pour rappel, le jeûne intermittent consiste à ne pas manger pendant une certaine période. Souvent pendant 16 heures, entre 20 heures le soir et midi, le lendemain. Cependant, le matin, notre corps sécrète du cortisol avec un pic à 7 heures. Ce pic nous donne généralement faim au réveil car notre corps réclame son carburant. Par ailleurs, nos sécrétions digestives sont plus importantes le matin que le soir. Sauter le petit-déjeuner peut perturber les neurotransmetteurs et augmenter le taux de cortisol.
Ainsi, il est plutôt conseillé de prendre un petit-déjeuner protéiné pour éviter les envies de sucre et les fringales ! Mieux vaut donc sauter le repas du soir, prendre une collation vers 16 heures et manger un bon petit-déjeuner le lendemain matin.
Attention, il est déconseillé de pratiquer le jeûne intermittent sans accompagnement. Cela est d'autant plus valable pour les personnes en hypothyroïdie, en burn-out, les diabétiques ou ayant des problèmes de glycémie, ainsi que pendant la grossesse et l'allaitement.
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