Rémi, le critère économique pour piloter une ferme très diversifiée, avec un magasin à la ferme

Bienvenue dans ce nouvel épisode de Vivre et Nourrir.

Aujourd’hui, nous avons rendez-vous avec Rémi, installé dans la commune de Cusset, dans l’Allier.

Forestier et bûcheron de formation, Rémi découvre l’agriculture via sa belle-famille, alors éleveurs de vaches charolaises. Après un BPREA, il travaille comme saisonnier agricole avant de s’installer progressivement dans les années 2000.

Rémi a, selon sa femme 1 idée à la minute, et on le voit bien dans la diversification des ateliers, des débouchés et des projets sur la ferme : 24 000 poules pondeuses, 75 bovins à l’engraissement, 400 brebis, 250 lapins, un magasin à la ferme, un projet agrivoltaïque, l’implication dans 4 CUMA… le tout conduit en bio jusqu’en 2023, année où l’équation économique en bio ne faisait plus sens pour sa ferme. Quand la demande en bio diminue, et que la demande de local, de transparence, de contact avec le producteur prend le dessus, Rémi se reconvertit vers une agriculture conventionnelle (même s’il reste très inspiré par les techniques bio).

Rémi nous partage aussi son intérêt pour les formations (10 jours par an de formation), seul, entre pairs via les réseaux sociaux, ou par des GIEE sur le pâturage tournant dynamique, l’agroforesterie ou le non-travail du sol, ainsi que pour la vente directe, avec l’ouverture d’un magasin de producteurs/achat-revente sur la ferme avec sa femme.

On parle aussi de transmission, de technicité, d’économie, de rubgy, de dynamiques collectives, et encore d’économie, car c'est la base de toutes les décisions pour Rémi.

Bonne écoute !

Un podcast piloté par Nicolas Brulard (contact et infos sur https://etsioui.fr, nbrulard@holiag.com) et Pauline Chauché de Gesnais.

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