Mondes intérieurs #15 - Mai et sa pièce de réinvention - La salle de bain
Bonjour le monde… et bienvenue dans ce rendez-vous douceur. Aujourd’hui, j’ai envie de vous emmener dans un lieu que nous croyons connaître par cœur — tant nous y entrons mécaniquement, entre un mascara appliqué de travers et un “mince-je-suis-en-retard”. Et pourtant, c’est une pièce qui en dit long. Très très long.
Quand je rentre chez mes clients, c’est souvent la première que je regarde (promis, pas pour juger vos produits de beauté). Mais parce que cette pièce, souvent discrète, parfois reléguée au fond du couloir, est aussi l’endroit où tout se révèle : Elle nous parle de comment nous prenons soin de nous, de comment nous nous délestons du trop mais aussi de comment nous nous retrouvons face à nous-même, sans public ni performance. C’est une pièce qui nous murmure, qui nous apaise et qui nous transforme de façon magique aussi bien à l’intérieur comme à l’extérieur.
Alors, avez-vous deviné où je vous emmène aujourd’hui ?
Oui, bien sûr : dans la salle de bain.
Cette pièce que nous croyions simplement “pratique” et qui, en réalité, pourrait presque mériter un autel avec bougie parfumée et tout le tralala. Car ici, nous nous éveillons doucement au monde le matin, et nous nous nous y débranchons en fin de journée. C’est également dans cette pièce que l’eau coule sur notre peau mais aussi sur nos pensées, et, petit miracle ordinaire, elle emporte avec elle le trop-plein, le doute, la fatigue… et parfois même le mascara waterproof.
Ici, il n’y a pas de rôle à jouer, juste un visage à rencontrer. C’est une chambre d’écho pour le corps et l’âme, un petit théâtre où nous quittons les masques (au propre comme au figuré), où nous nous regardons, parfois en silence mais aussi parfois en chantant du Céline Dion ou du Beyoncé sans complexe. C’est un lieu de rituels, de gestes simples qui redeviennent sacrés : une serviette chaude, un regard doux dans le miroir, un parfum qui ramène à l’enfance, une crème que nous appliquons avec lenteur, comme si nous écrivions une lettre d’amour à notre peau.
La salle de bain, c’est littéralement un sas. Un passage. Une transition entre le monde et l’intime, entre ce que nous avons été et ce que nous devenons. Mais c’est un lieu de mémoire aussi — celle des bains d’enfants, des cheveux brossés en silence, des confidences partagées les pieds nus sur le carrelage.
Alors, en ce mois de mai, qui nous chuchote l’envie de ralentir, de revenir à l’essentiel et de ne plus courir après l’idée d’une vie parfaite, mais d’en savourer les textures… et si nous commencions par là ? Par cette pièce souvent oubliée, mais profondément vivante.
Offrons-lui plus de conscience, plus de beauté, plus de présence.
Car non, prendre soin de soi n’est pas un caprice moderne.
C’est un art discret, un acte tendre, presque une petite révolution du quotidien.
Une prière d’eau et de peau, chuchotée dans la vapeur d’un miroir embué.
Bonne écoute !
Loriane de l'agence Bureau Anthracite
Agence créative spécialisée dans la conception de lieux de vie singuliers
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