S1E5 Respirer la vie à pleins poumons
Published on October 6, 2023
•Prendre soin de l'être, le podcast pour cultiver la santé holistique jour après jour Savez-vous combien de fois vous
respirez chaque jour ? A raison de 14 à 18 cycles par minute, cela fait de
20 à 25000 respirations ! Et si, dans ces 25000 respirations il y en avait
quelques unes que vous viviez en conscience ? pleinement ?
intensément ?
Et si on
regarde d’un peu plus près ces chiffres : Savez-vous que, dans la nature, la
longévité est proportionnelle à la lenteur du souffle ? les éléphants, les
tortues, les baleines ont une fréquence de moins de 10 respirations par minute.
Chez les humains, les valeurs de 14 à 18 cycles par minutes sont celles des
années 2000. Elles ont dramatiquement augmenté en peu de temps : 30’s 12 à
14 cycles par minute ; 60’s 13 à 15.
Notre
respiration est une merveilleuse occasion de prendre soin de nous. D’abord
parce qu’on ne peut que très peu de temps s’arrêter de respirer. C’est un
besoin plus prioritaire que celui de boire ou de manger. Ensuite, parce que ça
peut être très simple. Pas besoin de pratique sophistiquée pour ressentir dans
tout son être les effets d’une respiration choisie. Enfin, parce qu’à partir du
souffle, c’set une grande partie de notre organisme qui est mobilisée.
Que
se passe-t-il quand on respire à plein poumons ?
- L’oxygène entre dans l’organisme pour alimenter
les cellules, et au cœur des cellules, les mitochondries, responsables de la
production d’énergie.
Une bonne oxygénation coïncide avec une bonne production d’énergie.
- Le diaphragme est le plus puissant muscle
inspirateur. Quand nous respirons amplement, le mouvement du diaphragme va avoir
deux effets principaux :
il opère un massage viscéral bénéfique à la fonction digestive ;
par un jeu d’alternance de pression-dépression au niveau des vaisseaux sanguins,
il favorise le retour veineux.
- La régulation du souffle induit la régulation du
système nerveux autonome, avec un bénéfice extraordinaire en situation de
stress pour faciliter l’adaptation, s’apaiser, lâcher prise, ou se vitaliser.
Au-delà de ces aspects
physiologiques, le souffle nous met en lien direct avec l’énergie vitale, le
souffle de vie, le prâna. Ainsi, le souffle est un support extraordinaire pour
se relier à soi, à l’autre, au Tout Autre.
Le souffle permet l’accueil, l’harmonisation,
la pacification de ses émotions.
Respirer ensemble, respirer avec
l’autre permet de le rejoindre et l’accompagner dans son ressenti, de lui
témoigner de l’empathie.
Il y a aussi une dimension très
subtile dans le souffle. C’est le même air que nous respirons depuis que la vie
se manifeste sur cette planète ; cette conscience-là nous relie à tous les
êtres et toute l’histoire de la vie sur terre.
La vie incarnée se déploie d’une
première inspire à la naissance à un dernier souffle, que l’on rend comme s’il
ne nous appartenait pas !
Dans la plupart des cosmogonies,
la création émerge d’un souffle ou d’une parole, sous-tendue par un souffle
créateur. Nous pouvons respirer en conscience avec ce souffle créateur, le
laisser nous façonner, nous animer. On dit qu’on est inspiré ; pourrait-on
simplement se laisser respirer, être respiré par cet élan de vie qui nous anime ?
Certaines techniques respiratoires
élaborées nos donnent d’appréhender la puissance de cette ressource unique :
accès à des états modifiés de conscience et libération de mémoires
traumatiques, individuelles ou collectives.
Ici, je vous invite à la
simplicité, à l’attention, à l’écoute fine, aiguisée de ce qui est, de ce à quoi
le souffle vous donne accès de votre intériorité ou de celle des autres.
Et je vous invite à vous donner
un temps chaque jour, au moins, pour devenir votre souffle, le devenir pleinement,
entièrement, le laisser vous dénouer, vous dynamiser, vous vivifier !
Pour témoigner sur votre
expérience de respiration de la vie à plein poumons, c’est ici !