Colère des agriculteurs : une philosophie de la dépossession

Et si la philosophie permettait de comprendre la colère agricole ?

Depuis plus d’une semaine, la colère gronde chez les agriculteurs. Tout a commencé la semaine dernière, quand les agriculteurs se sont mobilisés pour protester contre leurs conditions de travail de plus en plus insoutenables. Peu à peu, la mobilisation prend de l’ampleur : les syndicats, et en particulier la FNSEA, Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles, s’organisent. Les revendications se cristallisent principalement sur les bas salaires, les normes environnementales et la concurrence internationale, qui compliquent le travail des agriculteurs et ruinent leur compétitivité.

Alors que les actions s’intensifient, le débat devient celui de l’environnement : faut-il alléger les normes environnementales qui pèsent sur les agriculteurs ? N’est-ce pas reculer pour mieux sauter, étant donné que les agriculteurs sont les premières victimes du changement climatique ?

Face aux nombreuses difficultés qu’ils rencontrent, et à leurs conditions de vie qui ne font que se dégrader, les agriculteurs disent se sentir dépossédés. La souffrance est telle qu’en France, un agriculteur sur 4 vit sous le seuil de pauvreté, et 2 agriculteurs se suicident chaque jour.

Alors, aujourd’hui, je vous propose une philosophie de la dépossession.

On va parler machines agricoles, technique, voiture, philosophie de Ivan Illich, convivialité, et bien sûr, dépossession !

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