Culture des algues: "Nous devons sortir de l'âge de pierre"
Le premier sommet europĂ©en consacrĂ© Ă la culture des algues s'est tenu dĂ©but octobre Ă la Maison des ocĂ©ans, Ă Paris, en partenariat avec l'Institut ocĂ©anographique de Monaco. Alors que l'Asie produit 36 millions de tonnes d'algues par an, l'UE commence Ă peine Ă s'organiser pour dĂ©velopper cette filière.Â
Pourtant, les enjeux sont Ă©normes. "Avec les algues, on peut nourrir les humains et les animaux, remplacer les fertilisants, les plastiques et le coton. On peut aussi fournir des solutions mĂ©dicales innovantes, dĂ©polluer les ocĂ©ans, absorber le carbone et crĂ©er des ressources et des emplois pour les populations cĂ´tières victimes de la surpĂŞche." VoilĂ le credo de notre invitĂ©, Vincent Demeizel, Conseiller OcĂ©an au Pacte mondial des Nations Unies et auteur du livre La rĂ©volution des algues(Editions des Équateurs).Â
Mais est-ce qu'un dĂ©veloppement massif de l'algoculture pourrait avoir des effets secondaires indĂ©sriables sur les Ă©cosysèmes marins ? Ă€ quoi pourrait ressembler des champs d'algues sur les rivages de la CĂ´te d'Azur ? Les mentalitĂ©s occidentales sont-elles prĂŞtes Ă consommer ce produit ?Â
On en parle dans cette Ă©dition du Club Radio avec Vincent Doumeizel, au micro de Nathalie Michet.Â
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