Fabrice Moireau, au détail près
Ce Mérois d’origine prépare le concours de l’école d’art parisienne, Olivier de Serres, durant son année de terminale, option arts plastiques, au lycée Pothier. Il reproduit inlassablement les plâtres relégués dans une réserve par son professeur de dessin, ancien soixante-huitard qui lui en a confié les clés. Concours réussi avec brio puisqu’il décroche un 19/20 en dessin d’observation !
Autre coup de maître : en fin de scolarité, il passe son examen de standiste/scénographe devant un des professeurs et des professionnels dont l’un lui offre un emploi.
Et pendant trois ans, il apprend le métier. C’est la première mais pas la dernière fois qu’une rencontre façonne sa carrière. En parallèle, Fabrice, lors de ses pérégrinations, aquarelle des carnets de voyages. Puis, Jean-Paul Pigeat*, à l’origine du Festival des jardins de Chaumont-sur-Loire, lui propose de réaliser les premiers catalogues sur le même modèle.
L’agence de publicité de Vuitton, séduite par le format carnet de voyage sur Chaumont, lui en commande un sur Paris. Puis, les éditions du Pacifique l’approchent et l’auteur-maison crée une collection de 25 livres d’art sur des villes (New York, Lisbonne, Venise…) et des régions (l’Orléanais, la Vallée de la Loire, la Provence…), ainsi que d’autres publications… en tout : 37 ouvrages.
C’est la lumière, le cadrage et la précision qui intéressent ce contemplatif. Il réalise ses œuvres, quelque 8 500 aujourd’hui, in situ, assis, des heures durant, sur un pliant de pêcheur. Et, il expose environ une fois par an. Chapeau, l’artiste !
*Journaliste, auteur, commissaire d’expositions, notamment au Centre Pompidou, conseiller pour les jardins de Jack Lang
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