#1
Comment parier sur la capacité d’un collaborateur ?
01:14
#2
Et le droit à l'erreur en délégation ?
02:45
#3
Qu'est-ce que ça vous a enseigné en tant que manager de déléguer ?
03:50
#4
C’est faire un pari que d’engager des alternants et stagiaires ? Comment leur déléguer ?
04:20
#5
Comment faire confiance si la personne n'a pas confiance en elle-même ?
05:20
#6
Comment aider en tant que manager un collaborateur qui n'a pas confiance en lui ou en elle ?
06:17
#7
Peut-on déléguer sans véritablement faire confiance ?
08:44
#8
La confiance en l'autre c'est bien, il y a aussi la confiance en notre alignement, dans la relation à l'autre”.
11:41
#9
Comment prévenir les loupés, les échecs dans la délégation ?
13:55
#10
Un exemple de la dernière fois qu'un de vos collaborateurs a fait une erreur et que vous l'avez accepté ?
16:56
#11
Qu'est-ce que la délégation vous a apporté, manager ?
20:32

Comment déléguer en confiance ? - 2/2
Bienvenue sur la chaîne de La graine inspirante, des podcasts par et pour les managers !
Vous écoutez le second épisode de témoignages autour de la délégation par des managers bordelais formé à GERME.
Le thème du jour : la confiance. Que risque-t-on à faire confiance ? Comment les aider à gagner en autonomie ? Quelle place pour le droit à l'erreur ?
Réponse en écoutant ce podcast !
Comment faire confiance pour déléguer si la personne n'a pas confiance en elle-même ?
Les gens qui n'ont pas confiance en eux, ça se caractérise de manière différente : ceux qui le disent clairement « là, je ne vois pas comment je vais faire, je ne connais pas” ceux où on finit par comprendre par des messages ou résistances, qu'en fait, c'est un problème de confiance en eux-mêmes. Cette dernière catégorie attaque le sujet qu’on leur a confié plutôt que de dire, ou même d'identifier eux-mêmes qu'ils ne sont pas à l'aise avec le sujet.
Comment aider un collaborateur qu'on manage et qui n'a pas confiance en lui ou en elle ?
C'est vraiment déjà toujours assurer une supervision, toujours être là pour dire qu'il y a un droit à l'erreur, pas dans la production finale pour ma part, mais dans la co-construction. Mais le manque de confiance me rassure aussi, je pense qu'un bon avocat est un avocat qui n'a pas confiance en lui et qui va toujours vérifier, contre carrer. Parce qu'on peut aussi faire beaucoup d'erreurs avec beaucoup de confiance aussi, paradoxalement.
Julien, j'aime bien ta formule “c'est pas la confiance en l'autre qui compte seulement, c'est aussi la confiance dans notre alignement, dans la relation avec l'autre”.
Je délègue quelque chose, à la fin je n'obtiens pas ce que j'attendais. Mais dans ce que j’obtiens de ce que je n’attendais pas, il y a des choses qui n'étaient pas exprimées à l'origine. L'alignement, c'est quand il y a des collaborateurs qui à leur arrivée dans l'entreprise, ils captent plein de choses, et d'autres, que ce soit un manque de compréhension ou de l’opposition, mais qui fait que c’est plus compliqué.
Comment prévenir les loupés, les échecs dans la délégation ?
Ah oui, les loupés, j'en ai eu pas mal dans la délégation. Les choses que j’ai en tête :
pourquoi ça a loupé pour apprendre de nos erreurs
le debriefing des succès
J’ai eu une journée GERME sur le thème de la célébration et l’importance d’analyser pourquoi ça a réussi aussi. Ça aide beaucoup. Pour ce qui est d’apprendre de nos erreurs, j'en parlais la semaine dernière à ma collaboratrice, il y a eu une erreur mais sans conséquence dans la chaîne de délégation. Et maintenant, systématiquement, c'est un point qu'elle prend en compte, parce que ça l'a touché.
Un exemple de la dernière fois qu'un de vos collaborateurs a fait une erreur et que vous l'avez accepté ?
(Grégory) Si on délègue, il faut accepter l'erreur et faire un retour d'expérience. Moi ça s’est passé la semaine dernière. Ce qui est normal. Si on les sanctionne juste derrière, ils prendront plus de responsabilité.
Qu'est-ce que je risque de perdre personnellement en tant que manager en déléguant ?
(Bertand) J’ai une profession avec un syndrome du sauveur. Donc, parfois, c'est un peu délicat de déléguer vis-à-vis des clients, vis-à-vis des équipes, parce qu'on se dit, voilà, cet associé, il délègue tout, il ne fait plus rien. Ça peut être délicat en termes de communication. Et donc on a un vrai travail à faire de manière générale parce qu'il faut déléguer. On n'a pas le choix parce que déjà, quatre yeux en valent mieux que deux. Mais c’est surtout qu’on peut avoir ce syndrome du sauveur qu'on doit travailler tous les jours.
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