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#1
Laura, quelle a été ta posture quand tu as été embauchée en tant que manager dans une équipe qui ne t'accueillait pas à bras ouverts ?
03:51
#2
Comment tu la vis la solitude du manager à tes débuts ?
06:15
#3
Comment tu repĂšres le besoin de reconnaissance chez les collaborateurs que tu accompagnes ?
06:44
#4
Le public, comment-vous accompagnez ce besoin de reconnaissance du collaborateur ?
07:23
#5
Olivier, tu n'avais pas vocation Ă ĂȘtre manager. Comment es-tu devenu manager ?
12:20
#6
Quelle est ta vision du management quand tu deviens manager ?
13:11
#7
C'est quoi ton astuce pour bien vivre les entretiens annuels ?
13:57
#8
La confiance en manageant, ça ressemble à quoi ?
16:03
#9
Laura, ton entreprise a connu une phase de transformation. Comment tu lâas vĂ©cu en tant que manager ?
21:29
#10
Comment gérez-vous la situation quand vous avez un collaborateur en opposition ? Face à un collaborateur qui a peur du changement ?
22:05
#11
Public, comment amenez-vous le changement au sein de votre Ă©quipe ? Comment accompagnez-vous des collaborateurs "contre" ?
23:09
#12
Quand tu présente un projet de transformation à tes équipes, comment tu fais Laura ?
28:04
C'est quoi le travail ? Confiance, reconnaissance et conduite du changement
Comment nos perceptions Ă©voluent avec les changements sociaux, technologiques et Ă©conomiques ?
Cette série de 2 épisodes a été enregistrée en plateau lors de l'ultime étape du Grand Tour à Reims, un événement du réseau GERME pour faire réfléchir ses managers membres sur le thÚme "Manager conscient et vivant". On va parler reconnaissance, changement...
Pour en parler, le public du Grand Tour est avec nous ainsi que :
Laura CarrÚre, membre de GERME et directrice générale adjointe chez ATMO, observatoire de la qualité de l'air
Olivier Lamarcq, membre de GERME et DSI chez 3E Concept, groupe de solutions de nettoyage Ă©cologique
Laura, avant de travailler dans la qualité de l'air, comment tu repÚres le besoin de reconnaissance chez les collaborateurs que tu accompagnes ?
[Laura]. Jâai 30 ans. Je suis une femme. Je suis juriste de formation et je suis salariĂ©e dans une structure publique. Je prends en management une Ă©quipe d'exploitants qui sont tous fonctionnaires, qui sont des hommes, qui viennent de la filiĂšre technique. Jâai mon adjoint, quâon va appeler « Michel », qui me teste, alors quâon est censĂ©s avoir une relation de confiance. Il m'explique que ce qui lui plaĂźt dans son poste, c'est le titre d'adjoint. Il cherche clairement de la reconnaissance. Il aimait apporter ses solutions et rĂ©pondre aux question des collaborateurs. Du coup, j'ai appuyĂ© cette chose-lĂ et je lui ai offert un portefeuille qui gĂ©rait seul en autonomie.
Tu n'avais pas vocation Ă ĂȘtre manager Olivier ?
 [Olivier] C'est exact, pour la petite histoire, je suis arrivĂ© dans l'entreprise en tant que chef de projet. Un an aprĂšs, mon manager de l'Ă©poque, Emmanuel me dit en 2019, âOlivier, je te vois bien manager de l'Ă©quipeâ. Manager hiĂ©rarchique c'Ă©tait loin pour moi, et je lui dis donc que jâai besoin de clĂ©s pour manager. Le lendemain je me retrouve dans un groupe de formation managĂ©rial Ămergence et c'est parti.
 Tu ressors tout juste des entretiens annuels. C'est quoi ton truc et astuce pour bien vivre ces entretiens annuels ?
 [Olivier] Quand j'aborde les entretiens annuels, je me dis que je n'ai pas envie de dĂ©couvrir des choses. Jâai un collaborateur, Laurent, qui me dit âça fait 1 an que notre collaboration se passe bien mais il y a quelque chose qui m'embĂȘte mais je ne saurai dire quoiâ. Donc je creuse et il me dit âC'Ă©tait en mars avril, j'avais des difficultĂ©s et tu es intervenuâ. Finalement il y avait besoin de moi sur ce projet, moi, je suis rentrĂ© dans le projet pour que le projet fonctionne bien. En fait, ce dont il avait besoin, c'est que je l'accompagne en disant âVoilĂ , tu pourrais faire çaâ et lui laisser la main pour quâil le fasse lui-mĂȘme.
Et vous public, est-ce que vous avez une histoire de changement difficile Ă faire passer ?
[Amandine] Amandine de Troyes. Je suis dans une entreprise dont j'ai fait partie, une dizaine de salariĂ©s et qui avait une organisation, on va dire, assez pyramidal. Et depuis mon arrivĂ©e, il y avait toujours ce discours de dire âMais un jour, ce sera transformĂ© en SCOPâ.
Moi, j'ai besoin de vivre l'expĂ©rience. Donc, je leur dis âest-ce que ça vous dirait qu'on avance concrĂštement sur le sujet ? Parce que lĂ , on en parle, on est dans les mots, mais comment ça se rĂ©alise ?â. On a fait appel Ă une personne extĂ©rieure, Ă qui finalement tout le monde pouvait se confier et tout dire. On a travaillĂ© sous forme d'atelier ensemble. Ăa a permis Ă chacun de s'exprimer sur comment il voyait son poste, sa posture.
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