Profanation du Coran : le retour aux âges sombres - Par Ahmed NAJI
Deux fois de suite, les 21 et 24 janvier, dans deux pays européens, la Suède et les Pays-Bas, des forcenés ont profané le Coran, sous la protection des forces de police.
La réaction des pays musulmans était évidente : la ferme condamnation d’actes barbares qui portent atteinte à la foi d’un milliard et demi de croyants.
Au-delà du choc que peuvent susciter de tels actes de provocations envers les Musulmans, il est des incohérences dans l’attitude de Stockholm et Amsterdam qu’il serait intéressant de souligner.
Rasmus Paludan, avocat suédo-danois leader du parti d’extrême droite danois « Stram Kurs » (Ligne dure), a été autorisé par les autorités suédoises à brûler une copie du Coran et ce devant l’ambassade de Turquie à Stockholm.
En conséquence de quoi, le président turc Erdogan, outre sa condamnation de l’autodafé du Coran, a déclaré que son pays refusait l’adhésion de la Suède à l’Otan.
C’est à se demander si Stockholm n’a pas sciemment suscité cette polémique pour se faire fermer par Ankara la porte d’entrée de l’Otan. L’unanimité des membres de cette organisation militaire est nécessaire pour en accepter un nouveau.
Pour rappel, Rasmus Paludan, multirécidiviste en matière de profanation du livre saint des Musulmans, est fiché « S » en France, d’où il a été reconduit à la frontière, en novembre 2020, et interdit d’entrée en Belgique.
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