Gueule de bois… - Par Rachid BOUFOUS
Le 1er janvier de chaque nouvelle année a toujours une saveur particulière. Il ne ressemble à aucun autre jour de l’année. Car c’est le premier jour d’abord, qu’il survient fatidiquement après une longue nuit de fête, qui sert à enterrer majestueusement toute l’année précédente avec ses peines et ses mauvais souvenirs.
Le premier janvier est le jour de l’espoir de jours et d’années meilleurs. C’est aussi le jour des résolutions importantes : j’arrête la cigarette, j’arrête de boire, j’arrête avec le chocolat, j’arrête de sortir le soir, j’arrête de déconner, j’arrête de soutenir Poutine, j’arrête d’arrêter…
Bref, on cherche à se donner bonne conscience en essayant à repartir avec de nouvelles résolutions, qu’on sait pertinemment qu’on ne tiendra pas. Mais par les temps qui courent, vaut mieux avoir la Niya Regraguiya et essayer de faire du mieux que nous pouvons pour y parvenir.
Pour celles et ceux qui ont fait la fête la veille, le réveil est souvent tardif, avec ce qu’on dénomme communément la « gueule de bois ». D’ailleurs, l'expression « avoir la gueule de bois » viendrait du fait d'avoir la bouche sèche comme du bois (pâteuse)après avoir bu trop d'alcool, puis aurait évolué pour désigner les symptômes dus à l'alcool au réveil.
C’est pour ces gens, que le brunch a été inventé. Ce petit-déjeuner-déjeuner-dîner qui dure plusieurs heures, au soleil d’hiver de préférence avec un arrière-fond de plage, de désert, de monts enneigés ou de grande pelouse au bord de la piscine, après un long réveil tardif.
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