Israël infectée du sionisme religieux - Par Ahmed NAJI
Israël a développé un cancer, qu’est l’extrême droite religieuse. Même la thérapie « abrahamique » ne saurait l’en sauver.
Est-il possible de négocier et de trouver un terrain d’entente avec les sionistes religieux ? La question ne peut plus être éludée, depuis la constitution du 6ème gouvernement mené par Benyamin Netanyahu.
Les médias occidentaux indiquent que c’est le pouvoir exécutif le plus teinté à droite de toute l’histoire d’Israël.
Les dirigeants sionistes ont toujours appliqué des politiques fascistes à l’égard des Palestiniens, dans le mutisme le plus total des Etats-Unis et des pays européens.
Ce que la classe politico-médiatique occidentale semble donc reprocher à l’actuel gouvernement Netanyahou est d’avancer à visage découvert dans l’application de l’agenda sioniste.
Le variant Ben Gvir
L’intrusion provocatrice du ministre israélien de la sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, sur l’esplanade de la mosquée Al Aqsa, le 3 janvier, soit à peine cinq jours après sa nomination, a suscité une déferlante de condamnations à l’échelle internationale.
Parmi les condamnateurs, tous les pays arabes signataires des accords dits d’Abraham. Les défenseurs de ces accords s’empressent de rappeler leur total soutien à la cause de la paix en Palestine, ce qui exclu la poursuite de l’extension des colonies sionistes, les actes de provocation envers les Palestiniens et les frappes aériennes meurtrières contre Gaza.
Les opposants aux dits accords pavoisent, en soulignant que la pertinence même de négociations et de conclusion d’accords avec les sionistes est discutable, dans le sens où ces derniers ne tiennent jamais parole.
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