Festival International du Patrimoine Musical Marocain de Casablanca - Par Taoufiq BOUDCHICHE
La conférence de presse de lancement du Festival International du Patrimoine Musical Marocain de Casablanca s’est tenue ce mardi 9 mai à l’hôtel Möwenpick de Casablanca. Les organisateurs, tous bénévoles et membres  de la société civile, ont évoqué l’importance de doter la ville de Casablanca d’un Festival de la musique dédié entièrement aux styles musicaux issus du patrimoine musical marocain.
En concertation avec les autorités de la ville et de la Région, l’ambition du Festival, selon les propos de son Président, le Docteur Az-Al Arab Berrada, est à vocation à la fois  locale, nationale et internationale. Il ne s’agit pas selon lui d’un festival de plus, mais un moment qui sera important pour la vie culturelle casablancaise qui met en valeur, l’atout artistique, culturel et humain propre à la mégalopole marocaine, à savoir sa diversité.
Le Président du Festival a souligné en effet dans son propos liminaire, que la capitale économique est un prototype de la richesse humaine et culturelle du Royaume. Une ville qui réunit en nombre important des citoyens originaires de toutes les Régions du Maroc en partant de l’Oriental marocain jusqu’aux aux provinces du Sud et d’Est en Ouest. Selon lui,  l’offre culturelle de la ville devait s’enrichir d’un évènement  qui reflète toute cette diversité.
Alors que plusieurs villes et régions du Royaume ont déjà  leur  festival reflétant leur singularité artistique issu de la tradition musicale marocain, parfois mise au goût du jour,  dont : Aissaoua, Melhoun, Adalous dans la Région de Fès-Meknès, Aïta à Doukkala-Chaouia Abda, Gnaoua à Essaouira, Reggada à Berkane, Raï à Oujda, Ahwach à Ouarzazate, Hassanie à Laayoune et Dakhla-Oued Eddahab…,
Pour La Région Casablanca-Settat le choix s’est porté sur un mix de styles musicaux marocains avec pour thème central lors de cette première édition, le lien entre les générations. Cet événement alliera rencontres artistiques et scientifiques dans l’objectif de mettre en exergue plusieurs dimensions.
A cette fin, les différentes personnalités qui se sont succédé MM Faouzi Skalli, Abderrahim Hafidi, Carole Latifa Ameer, ainsi que notre Diva  de la musique judéo-marocain Françoise Atlan ou le jeune « artiste intellectuel » Nassim Haddad engagé dans la promotion à l’international de la musique Aïta, ont évoqué plusieurs enjeux attribués aux objectifs de ce festival : la transmission aux jeunes générations, la valorisation du capital immatériel, les valeurs et l’ancrage identitaire  dans un monde en crise de sens, le rayonnement international de la ville, les articulations entre tradition et modernité…
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