Chaud les marrons ! - Ahmed NAJI
La vague de chaleur qui s’est récemment abattu sur le Maroc a refroidi les ambitions d’une bonne année agricole, malgré une pluviométrie meilleure que la campagne écoulée.
Les chefs de ménages n’ont pas besoin d’être experts en économie pour comprendre que cette hausse des températures et ses conséquences sur les cultures vont enflammer encore plus les prix des produits alimentaires, déjà brûlants.
Le moment n’est, donc, pas du tout propice à l’éclatement de scandales concernant des personnalités politiques. Ni à des débats stériles sur des sujets sociétaux plutôt clivants.
Un rapide coup d’œil sur le contexte géopolitique régional dans lequel se meut le Maroc appelle à la prudence et au resserrement des rangs.
Les dirigeants algériens, revigorés par l’amélioration des recettes des exportations d’hydrocarbures, ont consacré pas moins de 22,7 milliards de dollars à l’acquisition de nouveaux systèmes d’armement.
Le Maroc a du suivre le mouvement en réservant 5,2% de son Pib à son budget militaire (10,9 milliards de dollars). Ce sont autant de fonds qui ne seront pas investis dans le développement socioéconomique, mais la défense de la nation, confrontée à un voisinage qui ne cache pas son hostilité, prime sur toute autre considération.
Les Forces armées royales ont un nouvel inspecteur général et commandant de la zone Sud, le divisionnaire Mohammed Berrid. Ce général, issu de l’arme blindée, s’occupait auparavant de la coordination interarmées.
L’une des leçons de la guerre en Ukraine est justement l’importance de l’art opératif combinant l’action de l’ensemble des forces.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Powered by Ausha 🚀