Parlement européen vs Maroc : Le groupe Renaissance du président Macron en remet une couche via l’affaire Pegasus - Par Jamal HAJJAM
La France macronienne semble décidée et déterminée à détériorer l’image du Maroc, moyennant des manœuvres pour le moins basses, orchestrées au Parlement européen, pris pour plateforme de lance-missiles contre le Maroc, par le groupe Renaissance, fondé par le président Emmanuel Macron,.
Après le récent vote par le PE d’une résolution hostile au Royaume, accusé d’atteintes aux droits de l’Homme et de corruption de députés européens, cette fois-ci, c’est l’affaire Pegasus qui sera mise en avant, ce jeudi 9 février, pour un débat en plénière. L’initiative en revient, là encore, au groupe Renaissance via le groupe d’eurodéputés de Renew Europe.
L’objectif en est de provoquer une enquête au Parlement européen sur la présumée implication du Maroc dans des opérations d’écoutes téléphoniques visant des personnalités européennes, dont le président français, et des journalistes européens, soupçons qui n’ont par ailleurs jamais été étayés et qui demeurent de ce fait nuls et non avenus.
Si pour la résolution sur les droits de l’Homme, Macron a tenté de jouer aux innocents, attitude démolie par l’eurodéputé français Thierry Mariani qui avait confirmé le travail en coulisse du groupe Renaissance ayant réussi l’orientation du vote contre le Maroc, cette fois-ci les amis de Macron jouent à visage découvert. Selon Le360 qui s’appuie sur des «sources sûres», les députés macroniens « se démènent pour trouver des supposées victimes d’espionnage par Pegasus, qui accepteraient de témoigner devant le Parlement européen, même sous couvert d’anonymat ».
L’atteinte au Maroc, à son image et à ses intérêts se poursuit donc, sous couvert de défense de valeurs et de principes, alors que la véritable raison est bien ailleurs. Elle réside d’abord dans le tropisme algérien trop intéressé et affiché du président français depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, le gaz algérien étant très convoité par un Macron aux abois, prêt à pactiser avec le diable, sans état d’âme.
Emanuel Macron a aussi dû comprendre qu’il suffit de taper sur le Maroc et de se plier aux caprices d’Alger pour passer de gros contrats juteux d’armement et de gaz (le cas du journaliste Rachid M’Barki suspendu par BFMTV pour avoir prononcé la phrase Sahara marocain est révélateur).
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Powered by Ausha 🚀