L’ère des putschs au Burkina-Faso - Par Ahmed NAJI
Deux coups d’Etat en moins d’un an. C’est le triste record du Burkina Faso, pris en étau entre le changement climatique et les attaques jihadistes.
Avec le Mali, gouverné par une junte militaire depuis août 2020, un autre pays de l’Afrique de l’Ouest continue de sombrer dans l’instabilité politique, le Burkina-Faso, qui vient d’afficher le triste record de deux putschs militaires à huit mois d’intervalle.
Le 24 janvier dernier, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba renverse Roch Marc Christian Kaboré, élu président du Burkina-Faso en décembre 2015.
Le 30 septembre, c’est au tour du Capitaine Ibrahim Traoré de mener un coup d’Etat contre son putschiste prédécesseur.
La motivation des organisateurs des deux coups d’Etat militaires successifs est exactement la même. Les attaques des groupes armés jihadistes au Nord et à l’Est du pays, aux frontières avec le Mali et le Niger, ont semé l’insécurité et le chaos, ce qu’aucun des régimes politiques successifs installés à Ouagadougou n’est parvenu à combattre efficacement.
Selon Mahamadou Issoufou, ex-président du Niger et actuel médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour le Burkina –Faso, quelques 40% du territoire burkinabais est « hors du contrôle de l’Etat ».
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