Les larmes d’Oualalou… - Par Ali BOUALLOU
Comment ne pas être troublé par les propos et l’émotion de Mr. Fathallah Oualalou lors de la conférence « The Atlantic Dialogue » tenue à Marrakech du 11 au 14 décembre !? Il s’agissait pour lui d’apporter sa pierre à l’édifice de l’Humanité et au débat opposant Messieurs André Azoulay et Hubert Vedrine.
Mr. Oualalou était submergé par l’émotion à l’évocation de la révolution sportive du Roi et du Peuple dans les rues de Rabat après la victoire des lions de l’Atlas. Rabat, cette jolie et apaisante ville dont Mr. Oualalou a présidé la destinée pendant un mandat.
Mr. Oualalou a étayé son propos par l’invocation de l’absence de tout complexe dans l’interpellation de l’Occident pour le respect symbolique de sa personne, et à travers elle toute la nation marocaine et ses fondamentaux, à savoir sa religion, sa patrie et son intégrité territoriale, et sa monarchie, voulue, désirée et respectée par l’ensemble des composantes du pays.
A cet instant précis, Mr. Oualalou était le porte-voix de tout un peuple n’acceptant plus le jugement hâtif, l’incompréhension, le manque de tolérance, le regard dédaigneux voire méprisant, l’opportunisme manichéen et le chantage politique, l’hypocrisie et j’en passe, que porte un certain Occident aux pays en voie de développement et en proie, encore de nos jours, aux velléités exploitantes et vassalisantes de celui-ci.
Mr. Oualalou avait l’air de dire que le temps de la colonisation est passé et que les pays anciennement colonisés ont tout aussi le droit, pour faire court, d’accéder à la demi-finale de la coupe du monde voire la gagner, d’accéder aux pelotons de tête en économie, en recherche et développement, en recherche spatiale s’il le faut…
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