Le jusqu’au-boutisme comme trait d’époque - Par Ahmed NAJI
Kiev ne veut pas entendre parler de paix avec Moscou tant que les troupes russes n’auront pas quitté l’ensemble des territoires qu’elles occupent dans l’Est de l’Ukraine.
Le Général Mark Milley, chef d’état-major de l’armée des États-Unis, sait pertinemment que l’Ukraine est, militairement, trop mal en point, après 9 mois de guerre, pour dicter ses conditions. D’où ses appels à Kiev de se lancer, sans tarder, dans des négociations avec Moscou.
Le réseau électrique ukrainien est sur le point de s’effondrer, conséquence de la nuée de missiles russes qui s’abattent sur l’infrastructure énergétique ukrainienne.
Et quand l’artillerie ukrainienne tire 6.000 à 7.000 obus par jour, l’industrie de l’armement des États-Unis ne peut en produire que 15.000 par mois.
L’armée russe tire, à titre de comparaison, quelques 40.000 à 50.000 obus par jour et ses stocks de munitions ont le tort de ne pas se vider comme ne cessent de l’annoncer les médias occidentaux.
La question est de savoir si le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, peut se permettre de prendre une telle décision sans se faire aussitôt éliminer par les nationalistes intégraux disciples de Dmitro Dontsov et Stepan Bandéra.
Le président russe, Vladimir Poutine, ne peut, non plus, mettre fin à la guerre avant de s’assurer que l’Ukraine soit « démilitarisée », « dénazifiée » et ne puisse jamais devenir membre de l’Otan.
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