À Dieu Enflure… ! - Par Rachid BOUFOUS
Gilles Perrault le fameux journaliste-écrivain qui avait en son temps défrayé la chronique et provoqué une grave crise diplomatique entre la France et le Maroc, à cause de son livre « Notre Ami le Roi », est mort le 03 août à l’âge de 92 ans.
Ce livre à charge uniquement, contre le souverain du Maroc Feu Hassan II, écrit en 1992 vraisemblablement par Edwy Plenel, ancien journaliste du monde, plume mercenaire pour le compte de Perrault et à la demande de Christine-Daure Serfaty, fit couler beaucoup d’encre en son temps.
La femme d’Abraham Serfaty cherchait ainsi à faire pression sur le gouvernement marocain et sur le chef de l’état pour libérer son mari détenu dans la prison de Kénitra depuis 1977. Perrault y racontera aussi le sort des détenus du bagne de Tazmammart que peu de marocain connaissaient à l’époque.
On découvrait, effarés, une autre facette de notre pays et de ses gouvernants, surtout les jeunes générations qui n’avaient pas vécu les luttes de pouvoir durant les années 60 et 70 entre la gauche marocaine, les militaires et la monarchie. Une lutte à mort, où chacun voulait le pouvoir sans partage quitte à utiliser la violence et les armes. Des milliers de gens payèrent cela de leurs vies.
Logique. Le pouvoir ne se partage pas en terre d’Islam. Celui qui gagne tue ou embastille les autres. C’est à marche ou crève !
Si la gauche avait réussi elle aurait instauré une dictature de type socialiste à l’algérienne et si l’armée avait réussi ses coups d’états on ne serait sans doute pas ici entrain de palabrer de tout cela…
Envoyer des gens à Tazmamart était sans doute une erreur, au même titre que les tortures subies par des centaines de personnes dans les geôles tristement célèbres de Derb Moulay Chrif ou de Dar Mokri. Une cruauté somme toute inutile…!
Il aurait peut-être mieux valu en finir une fois pour toutes avec ces condamnés au lieu de les laisser mourir à petit feu dans d’atroces souffrances. Le destin en a décidé autrement et beaucoup d’entre eux ont survécu à leur terrible calvaire.
Je me souviens de ces pauvres bougres de Goulmima qui ont aidé ou caché des desperados de la gauche, rentrés clandestinement d’Algérie pour fomenter un soulèvement à partir de Moulay Bourazza en 1973 à la demande de leurs mentors socialistes marocains, restés eux au confort dans des villas cossus à Alger.
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