Qui pourrait expliquer à la maire de Casablanca que la ville a besoin d’arbres ? - Par Aziz BOUCETTA
Casablanca serait-elle en train de devenir hideuse, son air de moins en moins respirable, et elle de moins en moins vivable ? On pourrait le croire au vu du peu d’arbres plantés et du volume d’arbres arrachés ou sévèrement élagués. Il semblerait que la maire de la capitale économique du royaume n’a pas comme souci durable de planter des arbres, des vrais et non des palmiers.
Le Maroc se dit intégré dans la problématique mondiale du réchauffement climatique et de l’environnement, mais il se le dit, seulement… Toujours l’approche Coué. A Casablanca, il est vrai que de grands projets structurants sont menés tambour battant et que dans certains sites, il est nécessaire de déplanter pour faire passer les voies du tramway ou du bus, mais rien n’empêche de planter ailleurs, les mêmes arbres si possible, d’autres dans le cas contraire. Beaucoup, et de vrais arbres !
Mais que constatons-nous dans cette belle ville, dite blanche, mais qui jaunit de plus en plus ? Une « palmiérisation » sauvage, soutenue, résolue, aussi coupable qu’irresponsable. Regardons le littoral casablancais et nous en conviendrons aussi. Des palmiers, encore des palmiers et toujours des palmiers, locaux ou d’origine américaine, comme les Washingtonia ou encore les Pritchardias. Sauf que les palmiers ne sont pas des arbres, mais s’apparentent à des plantes vertes.
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