Un an de guerre en Ukraine, l’Ue grande perdante - Par Ahmed NAJI
L’opération spéciale russe en Ukraine, entamée le 24 février 2022, entre prochainement dans sa deuxième année. Le conflit armé en Europe orientale s’installe, donc, dans la durée, avec de terribles conséquences économiques et sociales sur l’ensemble du vieux continent.
Les deux objectifs de l’entrée des troupes russes dans le territoire ukrainien, officiellement annoncés par Moscou, à savoir la démilitarisation et la dénazification, sont en bonne partie atteints.
L’armée de Kiev aurait perdu, jusqu’à présent, quelques 100.000 soldats. Ce chiffre a été avancé autant par le chef d’état-major des l’armée américaine, le Général Mark Milley, que par la présidente de la commission européenne, Ursula Von Der Leyen.
En règle générale, il faut compter trois blessés pour chaque mort au combat. Les bataillons ultranationalistes ukrainiens, tel Azov, ont été, par ailleurs, en grande partie décimés.
Si le bilan des pertes russes est plus difficile à établir, du fait du déchainement propagandiste de la part des deux protagonistes, il n’en demeure pas moins évident que la Russie, dont la population est de 143 millions, est démographiquement mieux lotie que l’Ukraine, 43 millions, pour supporter un taux de létalité élevé sur la ligne de front.
En prenant également en considération le nombre d’Ukrainiens qui se sont réfugiés dans les pays d’Europe, plusieurs centaines de milliers, et la destruction des infrastructures énergétiques de l’Ukraine par les frappes de missiles russes, il est évident que ce pays d’Europe orientale a été saigné à blanc et son économie mise à genoux pour très longtemps.
Toutefois, tant que les pays occidentaux continuent à envoyer des armes et des « volontaires » en Ukraine, les hostilités ne sont pas prêtes de prendre fin.
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