La résolution 2654 ou le nouvel échec d’Alger - Par Ahmed NAJI
Rabat a de quoi se réjouir et Alger, comme d’habitude, de se lamenter. Votée, le 27 octobre, par 13 pays sur les 15 membres du Conseil de sécurité des Nations Unies, la résolution 2654 constitue indéniablement un nouveau succès de la diplomatie marocaine.
Même l’abstention de la Russie, membre permanent du CS de l’Onu, pour la seconde année de suite, peut être considérée comme une réussite. Moscou aurait pu, en effet, voter contre ladite résolution, voir même opposer son véto à son adoption.
La Russie s’est gardée de le faire, même si ça devait vexer l’Algérie, pourtant un bon client de ses systèmes d’armement. Cette dernière ne peut, donc, que constater les dégâts.
Renouvellement du mandat de la Minurso pour une nouvelle année, réaffirmation de l’appui au processus politique, pour un règlement pacifique de l’affaire du Sahara, et du format des « tables rondes », en tant qu’unique cadre de discussion pour la résolution du conflit, tels sont les points saillants de la récente résolution CS de l’Onu, qui n’a, par ailleurs, nullement fait mention de la tenue d’un référendum.
La gêne de l’Algérie doit être grande quand le CS de l’Onu insiste pour que la solution à apporter à ce conflit factice se doive d’être « réaliste, pragmatique, durable et consensuel », alors que ses mercenaires polisariens ont déclaré la rupture du cessez-le-feu, le 13 novembre 2021, sans réaliser le moindre résultat sur le terrain.
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