Le surendettement et la faillitte menacent les clubs de Botola Pro - Par Hafid Fassi FIHRI
29 milliards de dettes dues aux litiges pour les clubs de foot marocains. Que fait la VAR !?
Des Litiges d'une Botola sous perfusion !
Les montants dus par les clubs de football marocains à leurs ex-joueurs et entraineurs s'élèvent actuellement à 29 milliards de centimes (290 MDH) d'après une note de la LNFP !
L'accumulation des litiges et des dettes qu'ils engendrent a poussé la FRMF à interdire 20 clubs de la Botola Pro D1 et D2 de transferts durant ce mercato estival.
Le détail de ces dettes révèle un constat flagrant et accablant avec l'Ittihad de Tanger qui figure en tête de liste des clubs endettés à ce titre (44 MDH), suivi du Raja de Casablanca (34 MDH), du Mouloudia d'Oujda (28 MDH) et du Moghreb de Fès (27 MDH).
Trous financiers ..
La plupart des clubs sont ainsi de véritables trous financiers où, opacité et manque de transparence oblige , des dizaines de millions de dirhams transitent chaque année sans que les équilibres budgétaires précaires , entre recettes et dépenses ne soient respectés avec des recrutements tous azimuts, des licenciements à répétition et par conséquent, des retards d'indemnités pour les entraîneurs limogés et les salaires et autres primes de signature des joueurs qui ne sont pas été honorées .
Association de " bienfaiteurs " !
Si l'on excepte le FUS et les FAR qui sont justement l'exception qui confirme la règle, et à un degré moindre le Wydad de Casablanca qui a réussi cette saison à faire rentrer dans ses caisses près de 10 milliards avec les enveloppes de participation à la Coupe du Monde des clubs et la Champions League d'Afrique, les autres clubs sont dans une situation financière et administrative désastreuse et délicate.
La première raison est que la mentalité qui sévit est encore celle d'une association à but non lucratif ! Et puis, lors des assemblées générales les candidats à la présidence parmi les adhérents ou les actionnaires sont obliger de valider le rapport moral et le rapport financier du président sortant.
Une fois l'assemblée générale close et le nouveau bureau installé , plus personne n'a plus le droit de venir accuser ce président sortant de gabegie ou de détournements de fonds car le rapport a été avalisé et approuvé !
Et ainsi de suite , les saisons se suivent et se ressemblent , les présidents s'enchaînent et au final, ces clubs s'endettent chaque jour davantage avec des impayés à n'en plus finir, des recettes insignifiantes , des sponsors de plus en plus rares et des sociétés privées qui ont carrément tourné le dos au football national.
L'Etat et le gouvernement, ne pourront pas indéfiniment garder la Botola Pro sous perfusion, car rien ne justifie que ce football et ces clubs subsistent avec l'argent public !
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