Le Maroc et Pegasus : Un grand... 'PSCHITT' - Par Mustapha SEHIMI
Ce n'est pas un "scoop" ! Le Maroc mis en cause dans l'affaire du logiciel espion Pegasus, n'a rien à y voir. Le dossier est vide. Un grand "pschitt " qui fait justice de la campagne menée depuis juillet 2021 pour tenter d'incriminer Rabat.
Les deux avocats en charge de ce dossier pour le compte du Royaume, Mes. Olivier Baratelli et Rodolphe Bosselut, du barreau de Paris, ont tenu mercredi dernier à Paris une conférence de presse sur l'affaire "Pegasus". Ils ont commencé par rappeler que l'on avait eu droit, à cette date, d'"une grande manipulation de l'information", une gigantesque rumeur lancée selon laquelle les services secrets ou de renseignement du Royaume auraient utilisé" ce logiciel, fabriqué par la société israélienne NSO. Pour quoi faire ?
Espionner quelque 50.000 personnes dont 10.000 en France, notamment le président français Macron, le premier ministre Jean Castex, 14 ministres, des centaines de journalistes, des avocats etc... Une opération de déstabilisation visant le Maroc qui a été déclenchée au même moment dans pas moins de 17 médias européens ; elle a été prolongée d'ailleurs par Amnesty international et une autre ONG, Forbidden Stories.
Tout est faux
Dix-neuf mois plus tard, où en est-on ? Les deux juristes y répondent tout net : il n'y a rien, tout était faux. Ils réagissent rapidement et lancent des procédures judiciaires en diffamation avec dix citations directes, devant le tribunal correctionnel de Paris. Elles visent notamment des quotidiens (Le Monde, 1'Humanité, Mediapart), et des radios (France inter, France info),...
Ce sont ces affaires qui viennent justement d'être plaidées le mercredi 15 février courant devant la cour d'appel de Paris : dix engagées en juillet 2021 et cinq autres en novembre de la même année. A cette dernière date, comme ils l'ont précisé, "la rumeur avait déjà dégonflé alors que des expertises de sécurité françaises avaient conclu que le téléphone du président Macron n'avait jamais été infecté. Devant l'Assemblée nationale, le Premier ministre, Jean Castex, l'avait lui-même déclaré. Devant la cour d'appel, les deux avocats ont eu "une impression d'écoute de la part des magistrats"...
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