Lettre à une amie qui n’aime pas le tangerois hypothétique que je suis - Par Rachid BOUFOUS
Très chère amie,
Je suis un hypothétique Tangerois et je l’assume pleinement. J’ai raconté dans mon premier ouvrage, « les chroniques du Détroit », l’histoire d’une tenancière de bar à Tanger et je me prends pour un écrivain. Tu as raison de le souligner.
Certainement que je suis un écrivain, que tu l’admettes ou non.
J’ai besoin de ce narcissisme fondateur, sinon je ne serais qu’un anonyme lecteur, lécheur de pages, à n’en plus finir.
Je ne suis certes pas un écrivain de la pointure de Bowles ou de Choukri, mais un simple écrivaillon qui écrivaille, en collant les mots les uns aux autres, tout en cherchant à leur donner du sens…
Je n’ai certes pas l’expertise de Tahar ni la science de Fouad ou de Laila.
Je ne prétends pas non plus décrocher le Médicis ou le Goncourt avec ce roman. Rassure-toi, je n’ai aucune prétention de ce côté de chez Swann.
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