Halte aux cultures gourmandes en eau - Par Hafid Fassi FIHRI
Véritable aberration écologique, les cultures hydrovores n'ont plus le droit d'exister vu également leur coût social.
Le Maroc a cette ambition d'être un champion de la lutte contre le dérèglement climatique et a même cette prétention de devenir un modèle en ce qui concerne les efforts d'adaptation aux effets du changement climatique.
Prétention oui car pour que cette ambition soit crédible et rationnelle d'un point de vue scientifique, on ne peut continuer à engloutir 800 litres d'eau pour produire un kilo d'avocat, et de surcroît en période de sécheresse et de stress hydrique.
Irréversible et inévitable , le dérèglement climatique devrait nous inciter à adopter une nouvelle éthique à tous les étages , et à mettre en marche une révolution dans les comportements et surtout les modes de production.
800 litres d'eau pour produire un kilo d'avocat !
800 litres pour produire un kilo d'avocat c'est une donnée qui nous vient d'Espagne où cette culture a été abandonnée après l'assèchement des nappes phréatiques et où les agriculteurs ont été invités à se diriger vers le fruit de la passion qui ne demande pas autant d'eau que l'Avocat !.
Chez nous au Maroc, l'information concernant les besoins en eau de chaque culture n'est pas disponible et puisque notre pays a devancé les états Unis en ce qui concerne les myrtilles , figure désormais dans le podium des exportateurs de framboises vers l'Europe, et est devenu neuvième exportateur mondial d'avocat il est permis de se demander combien nous coûtent ces performances à l'export en termes d'impact sur les ressources en eau et dans ce cas d'espèce sur les nappes phréatiques !?
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