Ecrire : de la liberté à la nécessité - Par Dr Samir BELAHSEN
“Ecrire est semblable à respirer.”
José Carlos Llop (Ecrivain espagnol né en 1956)
“Ecrire, c'est mourir un peu !”
Marie-Claire Blais (Romancière et poétesse québécoise née en1939)
Au XIXème, quand Charles Baudelaire écrivait « Les fleurs du mal », il ne connaissait ni José Carlos Llop ni Marie-Claire Blais mais il savait bien qu’écrire était à la fois une nécessité comme respirer, une liberté, une façon de mourir un peu et une manière de vider son sac comme disait Mitterrand.
A sa sortie, « les fleurs du mal », avait scandalisé la société française de l’époque. Il s’en est suivi un procès retentissant. Baudelaire fut condamné à une forte amende, réduite sur intervention de l'Impératrice ; mais six pièces avaient été jugées immorales et donc interdites.
Il y traitait en poèmes de la souffrance d'ici-bas considérée comme résultat du péché originel selon le dogme chrétien encore en vogue à l’époque. Il y exprimait son dégoût du mal et de lui-même ; son obsession de la mort et bien entendu son aspiration à un monde idéal.
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