Réflexions sur le transhumanisme - Par Gabriel BANON
Le transhumanisme serait un mouvement culturel et intellectuel très vaste, que certains vont jusqu’a qualifié de philosophie, voire de religion. Il a pour base le progrès des sciences, de la médecine, des nanotechnologies, de l’informatique et de l’intelligence artificielle. Son but, améliorer l’homme, le rendre plus performant. Selon les pays, les régions, les périodes, on voit naître des courants avec un objectif commun : l’immortalité, la mort de la mort, quête de l’humanité depuis au moins l’antiquité.
C’est en 1937 qu’apparait dans la langue française le terme transhumanisme. A l’origine, il désignait plutôt l’amélioration des performances humaines. Certains historiens pensent que le transhumanisme puise ses racines dans l’humanisme de la renaissance et le siècle des lumières. Il semble que c’est une erreur de comparer la recherche de la performance et l’amélioration des capacités intellectuelles. La métaphore semble avoir été mal interprétée.
La médecine classique vise la réparation de cette machine délicate, à nulle autre pareille, l’Homme, la guérison d’une maladie, d’une anomalie, d’un état pathologique.
Pour certains chercheurs, le vieillissement est une pathologie qu’on doit traiter comme telle. Les transhumanistes contemporains se considèrent comme des scientifiques ayant permis des avancées majeures pour notre civilisation. Le transhumanisme vise une augmentation des facultés de l’homme. IL ne s’agit plus de palier aux défaillances du corps humain, mais d’en augmenter les capacités.
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