Une œuvre marocaine… Macron, Tebboune et la Mosquée de Paris - Par Mustapha SEHIMI
Un grand flou persiste quant à la législation applicable à la propriété et à la gestion de cet édifice. D'où des malentendus et des controverses. Des enjeux politiques aussi. Mais rien ne pourra minorer ni évacuer les origines historiques de cet édifice –des récits et des archives en témoignent.
Le mercredi 19 octobre prochain, une cérémonie sera organisée à la Grande Mosquée de Paris (Ve arrondissement) pour la célébration du centenaire de la pose de la première pierre de ce lieu de culte.
Elle a été initiée par le recteur de cette institution, le franco-algérien Chems-eddine Hafiz, et elle sera marquée par la présence du président français, Emmanuel Macron. Il faut ajouter qu'elle est placée sous l'égide du Maréchal Lyautey et de Kaddour Benghabrit. Voilà pour le factuel.
Le reste est plus problématique. Mais où est le Maroc dans cette opération de communication particulière? Ne s'apparente-t-elle pas au vrai de préoccupations politiques -politiciennes même- qu'il faut mettre en relief et dénoncer.
Il faut le dire et continuer à le marteler avec force: cette Grande Mosquée est une œuvre marocaine, une composante du patrimoine mondial. L'histoire doit être sollicitée à cet égard: elle est pleinement éclairante. La décision de sa construction a fini par se concrétiser au lendemain de la Première guerre mondiale.
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