Cet insupportable remugle de conflit(s) d’intérêts… - Par Aziz Boucetta
Pour être efficace, la politique a besoin de confiance, ou au moins de la perception d’une certaine dose de confiance placée par la population dans les personnels qui gèrent les affaires de l’Etat.
Aujourd’hui, au Maroc, l’opinion publique a plus que jamais besoin de ressentir cette confiance, essentiellement si l’on considère les différents défis et difficultés qui se posent, de la reprise post-Covid (si post-Covid il y a…) à la gestion de la sécheresse, de l’explosion des prix des carburants à celle, attendue, des autres prix, de tous les autres prix. Mais avec les soupçons de conflits d’intérêt qui gonflent et qui enflent, la confiance est plutôt ébranlée, ou le sera.
Il faut le dire, clairement et explicitement, le parti qui dirige le gouvernement est cité dans plusieurs affaires qui mettent à mal la confiance suscitée au départ de la mandature. On savait que le RNI est un parti représentant le capital et bien représenté dans les affaires, mais au vu de la campagne électorale menée avec succès en 2021, des résultats engrangés lors des élections, et de « l’éloignement » acté d’Aziz Akhannouch de la sphère économique, on pensait – on voulait penser – que le risque de collusion entre argent et politique était éloigné.
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