Ligue arabe : retour vers le futur - Par Ahmed NAJI
Les pays arabes, divisés sur maint sujets, parviennent, cependant, à se mettre d’accord sur des points essentiels, explicités dans la « Déclaration d’Alger ». L’espoir de se présenter sur la scène internationale en rangs unifiés n’est, donc, pas perdu.
Le 31ème sommet de la Ligue arabe, tenu à Alger les 1er et 2 novembre, aura été celui de toutes les contradictions. La querelle entre Rabat et Alger y a été étalée au grand jour.
La délégation marocaine a été mal accueillie en Algérie, en rupture avec les normes protocolaires, et les médias marocains ont été interdits de couvrir l’évènement.
Il a même fallu l’intervention du chef de la diplomatie marocaine pour qu’un média algérien retire une carte tronquée des pays de la Ligne arabe et s’en excuse.
L’absence des rois du Maroc, de Jordanie et du Bahreïn, de l’émir du Koweït, du Sultan d’Oman, du président des Emirats arabes unies et du prince héritier d’Arabie saoudite, aux travaux dudit sommet a, par ailleurs, mis en évidence la ligne de fracture qui sépare deux visions différentes de la destinée du monde arabe.
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