Le doux commerce, une mort programmée ? - Par Gabriel BANON
Au début du XIXe siècle apparait pour la première fois dans le langage européen, le terme de libéralisme. Il exprime les doctrines des partis qui se crée autour d’une recherche de la garantie constitutionnelle des libertés individuelles, de l’essor économique et de la libre concurrence. Le grand let-motif du moment est d’assurer le bien-être de tous .
Dans le sillage de Montesquieu, Albert Hirschman, économiste allemand puis américain, dans son livre « Les passions et les intérêts » nous parle du modèle normatif du « doux commerce ». Il y développe qu’au XVIIe et XVIIIe siècles, la reconnaissance de la capacité du commerce à réguler les passions violentes, notamment politiques, a favorisé des comportements orientés par le gain et a donc aidé au développement du capitalisme dans l’Europe des Lumières.
Le « doux commerce » décrit par Montesquieu n’a rien d’une doctrine. Catherine Larrère, professeur de philosophie émérite française, spécialiste de la pensée de Montesquieu, reprend le fil tissé par ce dernier pour repenser la généalogie de son paradigme libéral. Il n’y a pas de volonté, chez Montesquieu de chercher à proposer des lois universelles ; mais à comprendre des logiques locales, ses règles spécifiques.
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