La pratique de la pharmacie au Canada : quelles leçons pour le Maroc ? - Par Dr Anwar CHERKAOUI
«Le pharmacien canadien peut aujourd’hui prescrire des médicaments et procéder à des examens du patient. Il peut également substituer un médicament par un autre, et surtout, il perçoit en plus une rémunération pour l’acte pharmaceutique.
En pratique, les pharmacies canadiennes sont dotées d’un espace de confidentialité où se déroule l’entretien pharmaceutique.
Dans ce local, le pharmacien procède à l’analyse de l’ordonnance présentée par le patient, et dès qu’il constate la moindre incompréhension qui peut nuire à la santé du malade, il en fait part à l’auteur de la prescription, à savoir le médecin. Le pharmacien donne aussi divers conseils cliniques aux malades et veille à prévenir les interactions pharmacologiques »
Ces propos sont du Pr. Mohamed Ben Amar, professeur de pharmacologie et de toxicologie, qui a exercé pendant 42 ans au Canada.
Il a par ailleurs dirigé une équipe de chercheurs sur le VIH/SIDA et le cancer.
Le Pr Ben Amer, d’origine tunisienne, a publié plusieurs livres sur le VIH, le cancer et les psychotropes.
Ces propos ont été recueillis à Séville par Dr Abderrahim Derraji, directeur du site marocain www.pharmacies.ma en envoyé spécial de www.lodj.ma , à l’occasion du congrès international de la pharmacie, organisé les 20 et 21 septembre.
Dans une longue interview publiée sur le site www.pharmacies.ma, Pr mohammed Ben Amer précise que la pharmacie communautaire a beaucoup évoluer au Canada. Cela, c’est avant tout grâce à la pharmacie clinique qui a permis aux pharmaciens d’offrir de nouveaux services à leurs patients.
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