La guerre des IA aura bien lieu, mais au détriment de l’IB humaine et du Tiers-monde - Par Adnane BENCHAKROUN
Le Covid-19, la démondialisation, l'inflation, Ukraine - Russie, USA - Chine, changement climatique et migration de masse,… Ce n’est pas exactement dans cette “fin de l’histoire” dont parlait le politologue américain Francis Fukuyama en 1992.
Et en pleine tempête, le monde s’offre le luxe d'une révolution « disruptive » et constituant pour certains un tournant pour l’humanité ! L'intelligence artificielle pour tous !
Flash-back d'actualité :
Septembre 2017 : « L’intelligence artificielle est l’avenir non seulement de la Russie, mais de toute l’humanité. Celui qui deviendra le leader dans ce domaine sera le maître du monde » s’exclamait déjà Poutine
2022 & 2023 : Pour Elon Musk, l’intelligence artificielle « est bien plus dangereuse que l’arme nucléaire » : elle est une menace « pour l’existence même de la civilisation humaine » et la compétition pour sa conquête « causera probablement une troisième guerre mondiale »
La guerre de intelligence artificielle (IA) contre Intelligence Biologique et humaine (IB) a bien été reportée ...
Depuis 2017, le débat sur la possibilité que L’IA serait capable un jour de surpasser l’intelligence humaine ou biologique (IB) faisait la une de la presse et des best-sellers en librairie.
Mais au niveau applicatif, elle restait contenue dans des laboratoires, à certaines expériences spécifiques et très restreintes, soit le monde de l'expérimentation et du prototypage.
Même si Dr Laurent Alexandre, auteur de "La guerre des intelligences", alertait déjà :
« Le tsunami de l’IA » va déjà « trop vite et trop haut. »
« Le neurone perd chaque jour plus de points devant le transistor. »
Dans la course à la productivité et à l’efficacité, « la rapidité et l’infaillibilité d’exécution des machines intelligentes » sont de nature à rendre « absolument non compétitif le travail humain ».
Le combat est ici inégal. L’IA « galope », tandis que l’IB piétine, dans l’attente d’une hypothétique mutation génétique. Une diligence ne peut lutter contre le TGV.
On en parlait beaucoup, mais on la voyait si peu.
Cette IA intriguait les communs des mortels, mais sans plus, les experts la conditionnée à la généralisation des objets connectés (« Data is the new oil ») et à l'ordinaire quantique à l’horizon 2035 - 2040.
Les acteurs américains cherchaient à orienter la réflexion sur la gouvernance de l’IA et ses enjeux éthiques, notamment via le Partnership on Artificial Intelligence to Benefit People and Society signé en 2016 entre Google, Facebook, Amazon, IBM et Microsoft.
Les acteurs politiques, encore une fois aux abonnés absents, ignorent allègrement le sujet pensant que cette révolution éventuelle ne touche en aucun cas leurs électeurs dans un proche avenir.
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