Soft power à la marocaine - Mustapha SEHIMI
Le soft power ? Une notion qui a désormais sa place dans les relations internationales. Elle désigne la capacité d'un acteur politique (Etat, firme multinationale, ONG, réseau de citoyens,...) d'influencer indirectement le comportement d'un autre acteur ou la définition par cet autre acteur de ses propres intérêts et ce tout à travers des moyens structurels, culturels ou idéologiques. Elle fait ainsi référence à des ressources particulières.
Qu'en est-il au Maroc ? Bien des traits marquent cette politique du soft power. L'IRES en a dressé un tableau significatif dans plusieurs rapports annuels. Il conclut dans celui de l'année 2022 que le Royaume a une image, une réputation globalement positive. Cela regarde de nombreux aspects de la politique, en interne et à l'international.Il vaut ici d'en relever deux en particulier liés à l'actualité.
Le premier intéresse la culture et plus précisément la 15ème édition du Festival de Fès de la Culture Soufie qui se tient cette semaine dans la capitale spirituelle du Royaume.
"Le Maroc, terre du soufisme" : c'est SM le Roi qui le souligne dans un message à la 1ère rencontre internationale Sidi Chiker des affiliés du Soufisme. Le Souverain a insisté sur le fait que "les Marocains ont bien intériorisé, depuis l'évènement de l'Islam, que l'essence de la religion consiste à purifier l'âme de l'égoïsme, de la haine et de l'extrémisme".
Il s'agit de s'élever " à travers le retenue et le contrôle de soi, dans une quête du couronnement spirituel connu sous le terme de "Soufisme". Des valeurs de tolérance, de a solidarité, d'altruisme et de rejet des égoïsmes les plus farouches".
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