J’ai vu « Mission Impossible 7 »… - Par Rachid BOUFOUS
Je ne vous raconte pas l’histoire de l’opus 7 de « Mission Impossible » , ça ressemble trop au 6 et au 5. Il faut dire que je n’ai pas compris grand chose aux tenants et aboutissants de l’intrigue. J’ai juste compris que ça tournait autour de une mystérieuse clé qui ouvre quelque chose. Il faut attendre la fin du film pour savoir qu’il y’aura une suite numéro 8…
Toutefois le scénario démarre toujours de la même manière depuis la série éponyme des années 60 : « ce message va s’autodétruire dans 5 secondes… ». Depuis que Tom Cruise est devenu le principal héros de Mission Impossible depuis une vingtaine d’année, ce film qui était avant une célèbre série des années 60, cartonne au box-office.
Il faut dire que l’acteur américain actuel et accessoirement haut représentant de la secte de scientologie, fait lui-même des cascades dangereuses. Comme du temps de Jean-Paul Belmondo, un vrai dingue des cascades lui aussi en son temps…
Bref, Tom est capable de s’accrocher à un avion en vol, de rouler tous feux teints dans les rues étroites de Rome ou de Casablanca, tout en revêtant les fameux masques qui le font passer pour d’autres personnes. Tout cela, en faisant la promotion des berlines du moment, selon la marque qui met le plus d’argent dans la production du film. Mais toujours en respectant les préséances pour être crédible comme dans le dernier opus.
La BMW roulent toujours mieux que la FIAT 500, sauf quand celle-ci est revisitée par l’Organisation.
L’Organisation justement à laquelle appartient Ethan Hunt-Tom Cruise est toujours aussi secrète. Ni la CIA américaine ni le MI5 anglais, ni le KGB ou FSB russes n’ont la main sur elle. Quand à la DGSE française cela fait longtemps que plus personne ne la prend au sérieux dans le monde anglo-saxon malgré ses performances passées. Il faut dire qu’avec ce qui se passe en Afrique en ce moment, les agents français semblent être à côté de la plaque, mais passons…!
Dans ces films d’espionnage, avant de venir à bout du méchant, il faut d’abord se débarrasser du vice-méchant, adjoint très dangereux de son boss ultra dangereux. Ça se passe souvent dans des scènes mêlant karaté, judo, Aïkido sans oublier les tonnes de balles, d’explosions et des litres d’hémoglobine à faire passer Gengis Khan ou Staline pour des gamins, de maternelle.
Entre le Smerch, l’organisation, les soviétiques, les coréens du nord, les vietnamiens, les arabes, les serbes, les hommes d’affaires véreux; les ennemis ne manquent pas au cinéma américain et pour leurs films d’espionnage. Il n’y a que l’embarras du choix, chaque décennie apporte son lot d’ennemis du « monde libre », qu’il y’a lieu d’éradiquer comme il se doit, en récupérant toujours l’objet qui sauvera la terre et ses environs intergalactiques, d’un cataclysme d’obédience nucléaire.
Dans ces films ce sont toujours ces affreux méchants de l’Est ou du Sud qui veulent faire du mal à l’humanité, jamais les gentils du Nord ou de l’Ouest…
À la base l’agent secret au cinéma, sait tout faire ou presque. Il sait piloter un avion, arrêter un train qui roule à pleine vitesse, décoder des messages crypter, désamorcer une bombe nucléaire, piloter une navette spatiale, gagner au baccarat, sauter en parachute, utiliser toutes les armes que l’humanité a inventées, et bien sûr séduire n’importe quelle femme. Tout cela est bien loin de la réalité et de l’histoire. Mais le cinéma n’a que faire de la réalité même augmentée ou de l’histoire…!
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