RSF/ OMAR RADI : Mauvaise cause - Par Mustapha SEHIMI
L’association Reporters sans Frontières (RSF) continue donc dans son hostilité à l’endroit du Maroc. La voilà qui dans son agenda des prochaines semaines, le 12 décembre, dévoile déjà la liste des nominés 2022.
De prime abord, il n’y a rien à y redire : c’est son affaire. Une quinzaine de journalistes et de médias ont été ainsi sélectionnés à travers le monde dans les trois catégories du prix RSF : le courage, 1'impact et l'indépendance. Celle-ci a retenu la chaîne de télévision privée afghane TOLO news, et des journalistes : Lady Ann Sales (Philippines) Betty K. Mbayo (Libéria), Bolot Temirov (Kirghizistan) et…
Omar Radi (Maroc). Nous y voilà ! Dans le dossier de presse, il est précisé qu'il est journaliste d’investigation ; qu'il enquête depuis de dix ans sur des sujets sensibles - telle la corruption ; qu’il subit un harcèlement judiciaire pour "espionnage et pour "viol"... En somme, lors des jugements qui l'ont condamné, il n'aurait pas bénéficié des conditions d'un procès équitable".
Qu'en est-il au vrai ? Le 4 mars dernier, ce journaliste été condamné à six ans de prison ferme dans une double affaire d'espionnage et de vol. Un arrêt de la cour d'appel de Casablanca a ainsi confirmé le jugement en première instance.
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