Les derniers soubresauts d’une ère finissante - Par Ahmed NAJI
De Paris à Tel-Aviv, en passant pas Berlin, les peuples s’insurgent contre le recul de leur niveau de vie et les vaines tentatives des tenants du pouvoir pour les mettre au pas.
Les vielles démocraties sont en crise. Une crise profonde, systémique, irréversible, alimentée par des inégalités grandissantes, des classes moyennes paupérisées et la discorde manifeste entre gouvernants et gouvernés.
Pour ne rien arranger, ces vielles démocraties occidentales sont en confrontation presque directe avec des régimes russe et chinois, qu’ils qualifient d’autoritaires, mais qui s’en sortent beaucoup mieux.
Au début des hostilités entre la Russie et l’Ukraine, aussitôt suivi d’une batterie de sanctions économiques imposées par les pays occidentaux contre Moscou, leurs médias et « experts » militaires de plateaux de télévision n’arrêtaient pas d’ergoter sur le poids l’économie russe, qui pèserait moins lourd que celle de l’Espagne.
Avant de prendre conscience que la Russie disposait de capacités industrielles que nombre de pays occidentaux pourraient lui jalouser.
Les Occidentaux raclent leurs fonds de stock pour trouver des obus de 155 mm à livrer à l’Ukraine. Les usines russes produisent des obus de 152 mm nuit et jour, sept jours sur sept.
Il est difficile pour les Occidentaux d’admettre que l’économie physique compte plus que des chiffres de Pib gonflés par des activités qui ne créent pas de richesses palpables.
Pendant ce temps, les pays du Sud, confortablement installés dans leur neutralité, se contentent d’observer ce choc des titans.
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