Conseil de sécurité de l’Onu : l’Algérie se voit déjà en puissance - Par Ahmed NAJI
A en croire la présidence et les médias algériens, l’élection du pays voisin de l’Est, le 6 juin, au Conseil de sécurité des Nations Unies serait un succès diplomatique. L’absence de réalisations d’un régime en mal de légitimité peut pousser au ridicule.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies vient de renouveler la moitié des sièges de ses dix membres non-permanents, comme il le fait normalement chaque année, depuis 1965.
Pour les cinq sièges à occuper pendant une période de deux ans, il n’y avait pas plus, cette année, de six candidats (République de Corée, Sierra Leone, Slovénie, Biélorussie, Guyana et Algérie).
A l’exception de la Slovénie, qui a remporté son siège par 158 voix sur celles des 193 États membres de l’Onu, contre 38/193 pour la Biélorussie, les quatre autres candidats ont été élus sans concurrence.
Ainsi en est-il des deux sièges réservés à l’Afrique. Le Sierra Léone a cumulé 188 voix/193, contre 128/193 seulement pour l’Algérie, ce qui est donc loin d’être un succès.
Les puissances et les autres
Les cinq nouveaux membres non-permanents du Conseil de sécurité de l’Onu vont rejoindre le Mozambique, le Japon, l’Équateur, Malte et la Suisse, qui ont été élus l’année écoulée.
Outre, bien sûr, les cinq membres permanents que sont la Chine, la France, la Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis et qui jouissent d’un droit de veto.
L’élection en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité de l’Onu n’est, bien entendu, pas dénudée d’importance.
C’est l’opportunité pour un pays de faire entendre sa voix et de soigner son image à l’international, mais il n’en devient pas pour autant l’égal des membres permanents que sont les grandes puissances nucléaires de la planète.
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