Fashion victim : victimes de l'industrie de la mode ?
Victimes de l'industrie de la mode. On le sait encore peu mais elle représente la seconde source de pollution derrière l'industrie du pétrole. En quelques chiffres : cette industrie produit chaque année plus de 140 milliards de vêtements à travers la planète. Nous en jetons en moyenne 30 kilos par an à la poubelle.
Par ailleurs, leurs fibres synthétiques issues du pétrole ont un impact colossal. A chaque lavage, par exemple, votre chemisier en polyester libère des microfibres plastiques aujourd’hui non filtrées. On les retrouve ensuite dans le ventre des poissons puis dans le nôtre.
Miser sur les fibres naturelles : bonne idée ?
Ce peut être une alternative moins polluante. Mais un polo en coton bio nécessite l’équivalent en eau de 85 douches de 3 minutes. C'est donc 2600 litres d'eau pour un polo. C'est pire pour le jean : jusqu'à un an de douches, soit 11 000 litres.
S'ajoute à cela les pesticides liés à la culture du coton. Ainsi que la coloration par produits chimiques hautement toxiques responsables de 20% des pollutions aquatiques dans le monde.
Résultat, entre le transport des vêtements, les 80% jetés directement à la poubelle sans être recyclés, les détergents, l’énergie et l’eau nécessaires à leurs lavages et repassages, l'impact est colossal.
Comment rester à la mode sans ruiner la planète ?
La première cause de cette pollution c’est notre surconsommation. Nous ne portons jamais un tiers de notre garde-robe !  Sur Vinted, 25% des ventes concernent des habits neufs. Donc, a toute première solution c’est de vite commencer par acheter moins !
Pensez à la location de vêtements. Les louer est une jolie alternative, moins lourde pour la planète, votre portefeuille. Et il sera moins facile de vos lasser.
Les marques semblent enfin prendre conscience de leur impact et de leurs responsabilités. Elles sont 200 à avoir signé le Fashion Pact depuis 2019 avec des objectifs ambitieux pour le climat et la biodiversité. Ces objectifs en revanche, sont moins importants pour l’océan. En effet, ils ne portent que sur la réduction des plastiques d’emballage dont 50% sera recyclé.
En revanche le marché de la seconde main continue à se développer fortement : d’ici 2040, 50% de nos achats seront des vêtements d’occasion.
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