Sahara marocain : Quand 'HIZB FRANÇA' braconne ... - Par Mustapha SEHIMI
Après la résolution du 17 janvier dernier du Parlement européen puis les deux auditions de deux séparatistes (Sultana Khaia et Aminatou Haidar, respectivement les 7 et 9 février courant), la campagne et les menées médiatiques et politiques qui l'accompagnent ne vont pas cesser ; bien au contraire, elles vont se poursuivre, ici et là. Mais notre veille est vigilante. Et on les déconstruira obstinément. Sans relâche.
Dans son édition datée du vendredi 17 février courant (p.26) 1e quotidien français "Le Monde" publie une tribune d'un collectif d'une vingtaine d'universitaires avec ce titre : "Le conflit du Sahara s'impose à nous ". De quoi s'agit-il ?
Une proposition d'une conférence internationale pour rechercher et créer les conditions d'un processus de règlement de la question des provinces méridionales récupérées du Royaume. Elle invite instamment à cet effet à la prise en charge de cette initiative par les Etats européens. La capitale française est proposée ; elle est considérée comme la mieux indiquée pour accueillir rendez-vous.
Impliquer 1'Europe ? A quel titre ?
Quels éléments sont avancés pour soutenir cette initiative et pousser peu ou prou à sa faisabilité. Ils sont plutôt sujets à caution, globalement irrecevables. Et implaidables. Le premier souci a trait à la nécessité des Etats européens à "s'impliquer davantage dans ce dossier pour éviter que le Maroc et l'Algérie" ne finissent par "s'affronter dans un conflit dégénérant en guerre conventionnelle".
Mais à quel titre ces mêmes pays auraient voix au chapitre ? Ont-ils la main, d'une manière ou d'une autre, pour être éventuellement entendus ? Pas le moins du monde! Depuis la Marche Verte de 1975, soit près d'un demi- siècle, quel pays d'entre eux a fait montre de quelque disposition pour tenter de faire prévaloir un climat d'apaisement ? Et si l'on retient l'épure d'un rôle de l'Union européenne en la matière, voilà qui ne pourrait que prêter à sourire.
Ce qui s'est passé au parlement européen, le 19 janvier dernier- avec le vote d'une résolution hostile au Maroc- décrédibilise et disqualifie même cette institution. Il n'y a rien à attendre de celle-ci, de notre côté en tout cas... Il lui reste, peut-être à se tourner vers la junte des généraux pour l'inviter à prendre langue avec le Maroc... Mais ce sera sans aucun doute peine perdue ; en effet, Alger n'a donné aucune suite à la "main tendue" du Souverain, initiative réitérée depuis son discours du 6 novembre 1978 de commémoration du 43ème anniversaire de La Marche Verte.
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