De l'inflation importée à l'inflation incivique - Par Najib MIKOU
Malgré le climat économique mondial encore délétère, des indicateurs crédibles permettent de relever un léger recul d'une inflation récessioniste qui a presque tout dévasté sur son chemin.
Aux États-Unis, en Espagne, en France et ailleurs, le taux jusque-là déprimant, d'une inflation parfois à deux chiffres, commence à dévisser.
Il n'est pas du tout encore question de crier victoire ou de croire que les cures successives injectées ici et là par les gouvernements et les Banques Centrales, soient parvenues à juguler une inflation sans précédent.
Il faut répéter ici que les seuls moyens structurels de venir à bout de cette inflation et de renouer avec la croissance et l'emploi, sont l'arrêt de la guerre en Ukraine, la suspension des sanctions et la bonne gestion des flux que va enclencher la reprise économique.
Tout le reste n'est que thérapie superficielle, ponctuelle, excessivement coûteuse et récessioniste, qui permettrait certes, de temporiser une tendance, tel que c'est le cas depuis le mois d'août dernier, mais sans jamais l'infléchir véritablement.
Chez nous, alors que le gouvernement et la Banque Centrale, s'activent et activent depuis des mois, tous les moyens possibles pour endiguer les effets collatéraux ravageurs sur les plans économique et social, d'une inflation quasi-intégralement importée, nous assistons depuis septembre dernier, au phénomène d'une inflation maintenue volontairement par des opérateurs économiques.
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