Human rights watch : mauvaise cause et parti pris - Par Mustapha SEHIMI
L’Association Marocaine des Droits des Victimes (ADMV) a organisé mardi 2 août à Rabat une conférence de presse où plusieurs intervenants (Cf. photo), dont notre chroniqueur Mustapha Sehimi, ont décortiqué, analysé et répliqué au dernier rapport de Human Rights Watch, du réchauffé partial et tendancieux. Cette chronique de Mustapha Sehimi a inspiré l’essentiel de sa brillante intervention.
Cette organisation internationale - on n'ose pas la qualifier d’ONG- continue son procès contre le Maroc. Alors continuons... Elle vient de publier un rapport de 143 pages sur le Royaume. Il Ă©tait sous embargo jusqu’au 28 juillet 2022 (06h01 GMT).  Mais pourquoi ce timing ? C'est simple: deux jours avant la cĂ©lĂ©bration de la FĂŞte du TrĂ´ne. Avec ce titre : "D'une manière ou d'une autre, ils t'auront" manuel des techniques de rĂ©pression au Maroc". Tout est dit! Ce texte se veut rĂ©quisitoire en coupe rĂ©glĂ©e du "système" dans ses pans (autoritĂ©s, parlement, parquets, justice) ; une sorte de brĂ»lot devant ternir et brouiller l'image du Royaume.Â
De fait, l'on n'a droit qu’à une mauvaise cause et au parti pris  qui est depuis des lustres le marqueur de cette institution américaine. Elle se proclame volontiers comme n'ayant qu'un objet à but non lucratif. Créée voici plus de quatre décennies, elle est américaine, avec des bureaux dans plus de 40 pays. Son budget annuel tourne autour de 75 millions de dollars et un personnel de quelque 500 personnes. Ce sont surtout de riches donateurs qui la financent, l'un des plus en vue n'étant autre que le milliardaire Georges Soros...
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