L’Algérie et sa diplomatie : L’échec et l'isolement - Par Mustapha SEHIMI
Ce qui s'est passé à Tunis, la semaine dernière, avec la TICAD 8, témoigne d'une diplomatie qui divise, qui polarise le continent sur la base de la seule hostilité à l'endroit du Maroc.
Dans une autre vie, pourrait-on dire, l'Algérie avait une forte visibilité internationale. Dans le non-alignement, dans la recherche et illustration d’un nouvel ordre international, dans une approche tiers-mondiste et progressiste, nul doute qu'elle avait eu un rôle. C’était un autre temps : ce capital-là a fondu tel un émollient au sens médical du terme jusqu'à devenir ce qu'il est devenu aujourd'hui.
L'état des lieux en témoigne à l'envi: la voix de sa diplomatie est à la peine, jusqu'à ne plus imprimer dans quelque domaine que ce soit. Dans quels grands dossiers ce pays se distingue-t-il? Les grandes problématiques internationales, telles le changement climatique, l'environnement, les énergies renouvelables, l'accès à une économie du savoir, etc. Pas le moins du monde! Sur les conflits persistants dans le monde comme celui du Proche-Orient, la diplomatie algérienne n'est pas davantage audible, s'en tenant à une rhétorique conventionnelle sur la question palestinienne.
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