La fin du Libéralisme - Par Gabriel BANON
Les élections se succèdent un peu partout dans le monde, des crises qui se suivent, assombrissent l’avenir du monde occidental. On vit aujourd’hui la défaite apparente du libéralisme. Signifie-t-elle la victoire des régimes dits illibéraux. Ces derniers vont-ils prendre la place de ceux qui ont régenté notre modèle économique jusqu’à ce jour ?
Cette nouvelle voie n’est pas vraiment marquée par une victoire des idées de libertés. Car un régime dit illibéral c’est un régime hybride où la dérive autoritaire et la concentration des pouvoirs faussent la compétition politique : des « États non libéraux », selon Orbán, dans lesquels on considère que les freins et contrepoids du pouvoir ne font que limiter la souveraineté du peuple.
Les restrictions imposées par la pandémie, suivies des tensions avec la Chine et la Russie, ont remis en cause la mondialisation telle que nous l’avons vécu jusqu’alors. L’absence des réformes qui s’imposaient dans le monde occidental, a aggravé la tendance de « chacun pour soi » et mis à mal le « vivre ensemble » si péniblement mis en place après la deuxième guerre mondiale. Le nouveau slogan apporté par l’ex-président américain : « Faites l’Amérique grande de nouveau » a mis à mal l’idée d’un monde solidaire.
La démission de la première ministre britannique, Liz Truss, si peu de temps après sa nomination, semble avoir ravivé les critiques du libéralisme, que beaucoup surnomment néolibéralisme, mot devenu fourre-tout. On pourrait analyser autrement le libéralisme de Liz Truss, aussi faut-il remarquer que ceux qui se réjouissent de la crise du libéralisme, ne sont pas conscients des vrais gagnants de ce petit jeu politique.
Si l’objectif est la fin du libéralisme tel qu’on l’a connu jusqu’à ce jour, les illibéraux qui ont le vent en poupe, sont bien partis pour occuper le paysage politique.
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