3. 3 idées reçues sur la Parentalité Bienveillante
Aujourd’hui, dans cet épisode, nous allons parler de ce que l’on entend par parentalité bienveillante. Education positive, accompagnement respectueux de l’enfant. Parentalité consciente.
Autant de mots, d’expressions qui signifient tous à peu près la même chose :
Repenser l’éducation que nous avons reçu avec les connaissances dont nous disposons au 21ème siècle.
Faire un upgrade de la façon dont nous avons été élevées. Gardant le positif, améliorant certains points.
Mais le hic, c’est que cela a tendance à nourrir la perfectionniste en nous.
C’est là, où on commence à vouloir cocher toutes les cases…
Et sans même s’en rendre compte on se file une pression de dingue de tout faire, de tout faire BIEN.
On culpabilise quand, naturellement, on n’y arrive pas. C’est le combo gagnant du burn out maternel !
Alors dans cet épisode, je veux te partager tout ce que la Parentalité bienveillante n’est pas (à mon sens) ! Et t’aider à apprendre à être une maman parfaitement imparfaite !
Au programme :
Une lecture en diagonale des messages comme « il n’est pas bon de dire NON à son enfant » ou que « tant que le besoin n’est pas satisfait le comportement de ton enfant reviendra » (issue de mon guide la Boussole des émotions) peut t’amener à penser qu’il faut dire « OUI » à tout ou qu’il faut satisfaire tous les besoins de ton enfant
C’est plus subtil que cela…
La parentalité bienveillante, selon moi, c’est plutôt questionner POURQUOI nous disons « NON ».
Est-ce justifié (et alors on peut expliquer pourquoi à notre enfant).
Ou bien est-ce par automatisme (on a toujours fait comme cela ?)
C’est prendre conscience de ce qui motive notre refus.
D’où le nom de parentalité consciente que j’affectionne particulièrement…
Attention, je ne dis pas que je t’encourage à continuer de crier ou de lever la main sur ton enfant. On est bien d’accord.
Je dis seulement qu’il faut arrêter de s’autoflageller sur la place publique lorsque l’on dérape !
Tu vis des émotions, tu es humaine. Et par moment la coupe est pleine.
La colère est une émotion qui fait partie de la palette dons nous disposons. Je t’en ai d’ailleurs parlé dans l’épisode 1 du podcast (l’épisode N°1… c’est te dire à quel point je considère les émotions comme centrale dans la parentalité…. Et le développement personnel !)
Bref… Être sur le chemin d’une parentalité positive cela signifie aussi vivre des émotions… et parfois ne pas parvenir à les accompagner d’une façon adéquate. Ne pas réagir de la « bonne » façon.
C’est OK dès lors que tu t’en sers pour apprendre sur toi, progresser.
Si tu penses continues de penser que tu dois faire tout comme il faut, que tu n’as pas le droit à l’erreur en ce qui concerne ta façon d’être avec ton enfant… Laisse-moi t’exposer mon dernier argument :
Selon moi, vouloir être une maman parfaite pour ton enfant est un poison doré pour lui…
Tu lui montres un exemple irréaliste auquel il se comparera… et échouera. Ce qui peut impacter sa confiance en lui…
Sans parler du manque de congruence que cela implique entre tes dires et ton langage non verbal : tes actes, ton comportement etc…
Ainsi, si tu répètes à ton enfant qu’il est normal de faire des erreurs, que l’on ne peut pas réussir du 1er coup, ni à tous les coups, mais qu’il ne voit pas tes essaies et tes échecs, cela jouera contre le message que tu souhaites passer.
Il entendra tes mots. Mais ton comportement, tes actes lui diront tout le contraire…
A ton avis, quel message va-t-il retenir ? Celui que tu lui dis ou celui qu’il voit ?
👓 Changement de regard :
Le point que je souhaite te faire prendre conscience à travers cet épisode c’est de t’encourager à relâcher la pression que tu peux te mettre en cheminant vers la parentalité bienveillante. La culpabilité qui peut pointer le bout de son nez quand tu te compares à ce que tu vois sur les réseaux sociaux, à ce que tu lis dans les livres ou les blogs. A tous les « il faut », « je dois ».
Accompagner ton enfant dans la bienveillance commence par t’accorder cette bienveillance à toi-même ! C’est un chemin que tu empruntes, et comme tout chemin, c’est un pas à la fois.
Usain Bolt n’a pas couru le 100m en moins de 10s quand il a commencé à marcher !
Alors ne cherche pas à cocher toutes les cases que tu estimes appartenir à la parentalité bienveillante !
Commence par travailler une. Fais-en sorte qu’elle devienne un automatise.
Et une foi intégrée tu pourras augmenter le niveau d’un cran supplémentaire…
Et ainsi, un pas à la fois !
Lien mentionné dans le podcast :
Episode recommandé :
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Un grand merci à celles et ceux qui prendront le temps de le faire.
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